” Puis, Yuki renversa sa tête et laissa retomber tout son corps, mollement, sur le petit bout de pelouse verte. Elle laissa ses yeux, plonger dans le bleu profond du ciel. Elle laissa couler son bras dans l’herbe tiède. Ses yeux poursuivaient ces beaux nuages de coton blanc. Elle se coupa du monde un instant, et laissa déborder le flot de vie, le flot d’azur, le flot d’amour qui l’animait et s’évaporait, tout doucement, d’elle. Elle laissa tout cela se déverser dans le fond de sa poitrine. Ce n’était que de cette manière, qu’elle voyait la beauté de ce monde. Seule cette étendue infinie et bleue, lui rappelait le bonheur d’être en vie. “
L’insouciance de Yuki est ce soleil qui chaque matin, malgré sa condition médiocre, et dont elle n’a pas conscience, brille de mille sourires. Chaque nouveau pas est celui qui la conduit vers sa liberté.